Trichotillomanie : comment reprendre confiance en soi

Trichotillomanie : comment reprendre confiance en soi

« Trichotillomanie » : ce mot un peu étrange reste encore peu connu du grand public. Pourtant, 1 à 2 % de la population vit avec ce trouble. Si vous en faites partie, vous savez combien cela peut être synonyme de mal-être au quotidien... Ne perdez pas espoir pour autant ! On peut tout à fait vivre sa trichotillomanie en ayant confiance en soi, en attendant d’en venir à bout grâce à une thérapie. 

Quand s’arracher les cheveux devient incontrôlable

Moins connu que le lavage des mains ou les vérifications à répétition, la trichotillomanie fait partie de la famille des TOC (troubles obsessionnels compulsifs).

Ce qui caractérise ce trouble du comportement ? L’arrachage répété des cheveux, mais aussi parfois des sourcils, des cils et des autres poils du corps. Au fur et à mesure, une perte de cheveux (appelée alopécie) s’installe et finit par devenir visible. 

Mais au fait, d’où vient la trichotillomanie ?

Comme la plupart des TOC, l’arrachage compulsif de poils commence dès l’adolescence (en général, un peu avant ou après la puberté). 

Les causes sont variées, mais restent en lien avec le stress : 

  • épisode traumatique ;
  • grande anxiété ;
  • difficulté à gérer ses émotions ;
  • besoin de contrôle ;
  • dépression…

Bon à savoir : certaines études tendent à montrer que les origines génétiques jouent également un rôle dans l’apparition de ce trouble. 

Enfin, on constate une nette disparité entre les sexes, puisque les femmes représentent environ 90 % des adultes concernés ! La trichotillomanie se conjugue donc presque exclusivement au féminin…

Un trouble du comportement à ne surtout pas négliger

Il est important de noter qu’il y a autant de formes de trichotillomanie que de personnes atteintes. Selon le rythme d’arrachage, le crâne peut laisser apparaître d’importantes zones dégarnies ou devenir complètement nu. Dans certains cas, les poils sont également avalés, ce qui peut entraîner de graves troubles digestifs… Comme l’immense majorité des trichotillomanes n’en parlent pas, les autres personnes atteintes se croient seules au monde, ce qui accentue bien souvent leur détresse.

Si la trichotillomanie est si difficile à vivre, c’est aussi parce que les personnes qui en sont atteintes le font de façon plus ou moins inconsciente. Dans la grande majorité des cas, l’arrachage survient dans un moment de solitude et d’ennui, à l’abri des regards. Il est très difficile de s’en empêcher, car l’arrachage des poils procure un sentiment de soulagement et parvient à calmer l’anxiété… sur le court terme seulement !

Trichotillomanie & santé mentale

En causant la perte des cheveux, la trichotillomanie n’a pas seulement une conséquence physique. Elle influe aussi et surtout sur le mental, créant ainsi un cercle vicieux…

Trichotillomanie, regard des autres et isolement

En réalité, les trichotillomanes subissent une double peine. En plus de ressentir un mal-être lié à leur propre trouble, ils développent un sentiment de honte, par peur d’être jugé. 

« Les autres vont-ils remarquer ma perte de cheveux ? », « Risquent-ils de penser que je suis atteinte d’une maladie grave ? », « Vais-je réussir à me contrôler si je suis en public ? »… Autant de questions qui peuvent sans arrêt rester en tête.

Garder confiance en soi alors que l’on n’arrive pas à s’empêcher de se faire du mal devient alors un véritable défi. D’autant plus que les cheveux ont toujours été et restent encore aujourd’hui un symbole de beauté chez les femmes ! 

Pour éviter d’alimenter les soupçons, certaines d’entre elles préfèrent encore rester à la maison au maximum, limitant les sorties au travail ou aux courses. D’autres cherchent à ne pas se retrouver nez à nez avec quelqu’un d’autre, de peur que leur alopécie ne soit trop voyante… Cette phobie a tendance à prendre de l’ampleur avec le temps, étant donné que tous les poils (y compris les cheveux) ont un cycle de repousse limité

Alors que faire lorsque l’on s’arrache les cheveux de manière compulsive ? 

Les chemins vers la guérison

Ne pas s’enfermer dans le silence, voilà le plus précieux des conseils. Il est possible de se débarrasser de ce fardeau en se confiant à un professionnel de santé mentale (psychologue, psychothérapeute, psychopraticien…). Certains d’entre eux sont justement spécialisés dans les TOC et sauront vous aider au mieux. Des consultations avec un médecin psychiatre peuvent également être envisagées.

Vous n’êtes pas encore tout à fait prête à franchir le pas ? Cela viendra sûrement plus tard. Vous pouvez déjà être fière de vous ! Chercher des réponses à ses angoisses constitue une étape importante vers une meilleure estime de soi.

Bien-être : 10 clés pour se sentir mieux dans sa peau

Reprendre confiance en soi avec un volumateur capillaire

Votre crâne n’est pas complètement nu, mais présente des zones de calvitie et vos cheveux sont clairsemés ? Le port d’un volumateur capillaire peut vous aider à mieux vivre votre trichotillomanie.

Ce type de perruque partielle est destiné aux femmes perdant leurs cheveux ou à la chevelure fine et sans volume. À la différence d’une perruque totale, le volumateur se pose uniquement sur le dessus du crâne à l’aide de clips. Facile à mettre et à enlever, il se mêle à vos propres cheveux et crée un effet plus dense en un éclair

Pour un résultat bluffant, tout en naturel

Contrairement à un bonnet, un foulard ou une casquette, le volumateur capillaire s’avère indétectable. D’ailleurs, de nombreuses femmes en portent un au quotidien sans que cela ne se remarque ! 

Il existe des volumateurs prêts à porter, disponibles immédiatement, ainsi que des modèles conçus sur mesure. En choisissant cette option, vous pouvez notamment décider de : 

  • la couleur des cheveux parmi des dizaines de teintes ;
  • la longueur ;
  • la densité (normale à très fournie) ;
  • l’ondulation (raide, ondulé, frisé…) ;
  • le placement de la raie (gauche, centre, droite, libre…) ;
  • les dimensions de la base…

De quoi obtenir un résultat personnalisé, totalement en accord avec vos cheveux naturels !

Pour se faire aider avant de dire au revoir à la trichotillomanie

Porter un volumateur capillaire au quotidien vous permet de reprendre une vie complètement normale. Cette aide précieuse vous accompagne le temps de pouvoir entamer une thérapie auprès d’un professionnel, ou en attendant la repousse avec un traitement médical. (Rassurez-vous, les volumateurs n’empêchent pas le cuir chevelu de respirer. Vos cheveux continuent donc de pousser normalement !)

Bon à savoir : les volumateurs peuvent faire l’objet d’une prise en charge par la Sécurité sociale. Des accessoires peuvent également être remboursés (franges, mèches, bonnets capillaires…). Dans ce cas, l’ordonnance doit être prescrite par un médecin et remplir certaines conditions. Pour en savoir plus, pensez à consulter notre article dédié.

Guide spécial remboursement

La Boutique de la Perruque à vos côtés

En parcourant notre site, vous trouverez : 

  • des volumateurs capillaires de qualité, proposés au meilleur prix ;
  • des soins adaptés pour prendre soin de votre perruque au quotidien ;
  • mais aussi des conseils d’experts pour guider toutes les personnes souffrant de perte de cheveux.

Vous êtes bien décidée à mieux vivre votre trichotillomanie ? Découvrez nos différents modèles sans plus tarder !

Nos volumateurs capillaires

Partager ce contenu

Articles en relation